Présence à soi : un ressenti physique à double détente

Le fil coloré de la CNV (Communication Non Violente) se tricote très harmonieusement avec celui de la PointZero/YesPainting. D'où l'envie de commenter les propos de Anne von Stappen.

 

Dans son Petit cahier d'exercices de bienveillance envers soi-même, elle propose une présence à soi en trois points : qu'est-ce que je sens dans mon corps ? qu'est-ce que je sens dans mon coeur ? quelles sont mes pensées dominantes en ce moment ?

 

Je suis d'accord, la présence à soi commence par la présence à son corps. Et elle continue aussi... par la présence à son corps. Plutôt qu'un changement de champ de ressenti, c'est pour moi un approfondissement du ressenti.

 

• D'abord, je ressens le froid, le chaud, le tissu sur ma peau, le dur de mes os contre la chaise, la pression de mes pieds croisés, un léger bourdonnement,...

• Puis, toujours à l'écoute de moi physiquement, il y a cette dilatation dans la potrine, ou cette tension dans le ventre, ou ces épaules qui remontent, un peu tendues, ou cette inspiration qui me berce... et là, je suis avec/dans mes sentiments et mes émotions. Quelquefois ils ou elles se nomment spontanément, mais je ne cherche pas à les nommer... sinon je remets mon cerveau gauche aux commandes ! L'important n'est pas de les nommer, mais de les autoriser, de les vivre, de les traverser... en leur laissant leur part de mystère.

• Enfin, vient le temps d'observer les idées... Et bien, lorsque nous sommes vraiment au plus près de nous physiquement, ou peut-être plus justement, pleinement dans notre dimension physique, le débit d'idées a déjà beaucoup baissé :-). Il est enfin possible de vivre l'émotion...

 

Et alors, les images coulent, et ça peint... :-)


Écrire commentaire

Commentaires: 0